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Espace de désinvolture où le rêve se doit de guider vos pas dans les sentes de la pensée vagabonde

Guilhem ... La rage de vaincre.

2 Juin 2014 , Rédigé par Scribouillard Publié dans #Aventure

Guilhem ... La rage de vaincre.

Je suis né dans les Hautes-Alpes. C'est-à-dire, en montagne, comme d'autres naissent en bord de plage. Mais, à la différence de ces autres, j'ai du rapidement apprendre une chose vitale, acquérir un réflexe organique, instinctif : monter.

Car la montagne, « c'est joli » ( dixit les vacanciers qui y passent 7 jours par an ) mais, pour celui qui y vit, c'est surtout rude et abrupt, et plus encore pour les jambes d'un nouveau-né qui doit apprendre à marcher. J'ai donc commencé mon apprentissage vers l'autonomie en gravissant le col du Noyer, dans une pente à 10%. Raide certes, mais nécessaire. Pour faire plaisir à mes parents d'abord, pour ma survie ensuite …

A partir de là, tout s'est enchaîné, mon destin était comme scellé. On m'a donc acheté des chaussures ( de montagne ), des chaussettes ( de montagne ), des pantalons ( de montagne ), des vestes ( de montagne ), une cagoule et des gants et même des skis pour aller, évidemment, encore et toujours à la montagne, l'hiver, quand il neige dru, qu'il vente fort et qu'il fait très froid. Et que la « merde blanche », ou « le flocon immaculé sublimant les cimes de son écrin ouaté » selon le pèlerin, a envahi les devants de nos portes qu'il nous faudra vigoureusement déblayer chaque jour pendant près de 5 mois.

Apprenez d'ailleurs, gens de la plaine que, dans ma petite Sibérie ( comme ils disent affectueusement dans certains guides touristiques ), j'ai du affronter des températures descendant jusqu'à – 35° ( des celsius, pas des degrés d'angle ) et que, même s'il s'agit d'un froid sec, maman avait quand même la stalactite au nez lors de nos promenades villageoises, mon biberon des grumeaux de glace et les roues de ma poussette finissaient quand même par se fendre au fur et à mesure de nos flâneries hivernales. Alors maintenant, lorsque je vois à la télévision « Koh Lanta » ou « Man vs Wild » par exemple, comprenez un tantinet que je me gausse.

Puis, comme si le chemin journalier de l'école n'y suffisait pas, papa et maman m'ont emmené visiter les environs, Superdévoluy, la Joue du Loup, les cols de Rioupes et du Festre, les Gicons, Rabou, Barges, le Liéraver, le vallon des aiguilles et j'en passe. Des noms évocateurs. De montée surtout. Car, si comme le dit papa, la récompense est en haut, en haut, c'est parfois loin, souvent long et j'ai donc du me résigner à enfiler les courbes de relief comme certains les grains de chapelet. A chacun sa croix.

Pourtant, malgré les douleurs ( dans la tête et dans les jambes ), la fatigue et les pleurs parfois, je me suis bien amusé. Il y a eu de bons moments et si, dans le Nord, on peut dire que l'on « braie deux fois », en montagne, c'est presque pareil sauf que c'est au départ, dans la montée bien sûr, et, au moment du retour, pour d'autres raisons ...

La montagne, ça vous gagne ... Ça vous fatigue aussi, des fois.
La montagne, ça vous gagne ... Ça vous fatigue aussi, des fois.
La montagne, ça vous gagne ... Ça vous fatigue aussi, des fois.
La montagne, ça vous gagne ... Ça vous fatigue aussi, des fois.
La montagne, ça vous gagne ... Ça vous fatigue aussi, des fois.
La montagne, ça vous gagne ... Ça vous fatigue aussi, des fois.
La montagne, ça vous gagne ... Ça vous fatigue aussi, des fois.
La montagne, ça vous gagne ... Ça vous fatigue aussi, des fois.
La montagne, ça vous gagne ... Ça vous fatigue aussi, des fois.
La montagne, ça vous gagne ... Ça vous fatigue aussi, des fois.
La montagne, ça vous gagne ... Ça vous fatigue aussi, des fois.
La montagne, ça vous gagne ... Ça vous fatigue aussi, des fois.
La montagne, ça vous gagne ... Ça vous fatigue aussi, des fois.

La montagne, ça vous gagne ... Ça vous fatigue aussi, des fois.

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