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Qui va piano va sano … tranquillo … gelato … buongiorno … incredibile … pericoloso ( vu dans le train ) … arrivederci … bella ciao ( vu à la télé ) … buona notte … spaghetti ( vu sur un sachet ) … miracolo … tortellini ( vu sur un autre sachet ) !!!

Forts de ces notions d'italien, nous nous sentions prêts à éprouver notre érudition en la matière in situ et, plus précisément, en la petite bourgade de None, commune de la prestigieuse ville de Turin réputée pour son enseigne Fiat, ses célèbres équipes de football, son Bicerin ( café chocolaté ), ses monuments grandioses et ses illustres personnages dont Tarturin de Turinscon n'a évidemment jamais fait partie, son existence réelle étant d'ailleurs de plus en plus sujette à caution …

Nous avons donc été accueillis comme des « rois » par cette immense fratrie ( tablée de seize, sans compter les absents ) au sein de laquelle l'argot « rital » y prend ici toute sa saveur et sa dimension fusionnelle qu'il semble difficile de résumer en quelques termes :

- sympathie ( tous nos interlocuteurs se sont échinés à parler en français, notre italien s'étant révélé en définitive quelque peu faiblard et notre langage des signes insuffisant )

- générosité et gentillesse ( dans les gestes, les attentions ... les assiettes et les verres. Nous avons même été invités en résidence de plage à Savone et en chalet de montagne dans le Queyras, c'est dire ... )

- convivialité et hospitalité ( partout et notamment à table avec une réunion nocturne obligatoire en extérieur afin de continuer à converser [en frantalien ou en itançais au choix] sous la voûte étoilée )

- disponibilité ( de tous les instants avec une mention spéciale pour Paola, notre guide sémantique, gastronomique et géographique qui a conduit vaillamment la troupe pour une promenade culturelle et gustative dans la cité turinoise ).

C'est d'ailleurs lors de cette escapade cognitive que nous avons pu contempler quelques chefs d'oeuvre, notamment la cathédrale Saint-Jean Baptiste ( et son Suaire, relique aux plurielles vicissitudes ), la Mole Antonelliana ( flèche de près de 170 mètres de hauteur, aujourd'hui musée du cinéma italien ), l’Église Saint-Laurent ( Piazza Castello ) et le marché de la « Porta Palazzo », ombilic ethnique de la ville où nous avons pu engloutir les meilleures pâtes Carbonara de l'Univers.

Quant aux meilleures glaces de la galaxie, c'est à Pignerol qu'elles se dégustent, dans cette petite localité du Piémont abritant entre autres la cathédrale San Donato ( édifice romain du Xème siècle ) et célèbre pour y avoir vu emprisonné l'homme au masque de fer dans une forteresse dont ne subsistent plus de nos jours que quelques substructures ruiniformes.

Merci donc encore à la « famiglia », Antonio le patriarche, son épouse Paola, Tatie Marie, la famille Antonio et Andréa ( et leurs enfants, Nicolas et Manuel ), la famille Daniela ( et ses filles, Jessica et Noémie ), la famille Pino et Rosy.

Et ci vediamo la prossima volta !!!