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Espace de désinvolture où le rêve se doit de guider vos pas dans les sentes de la pensée vagabonde

A l’est du tonnerre de Crest ...

2 Novembre 2022 , Rédigé par Scribouillard Publié dans #Aventure

A l’est du tonnerre de Crest ...

Si la Drôme adhère, on ne s’y collera que peu de temps pour y fixer notre compteur dans un camping accueillant où jadis une célèbre épistolière y promenait sa plume, notamment vers la grotte de la Rochecourbière, lieu d’un antique exploit de Princesse et de son galant venus y déterrer crânement la contremarque d’une vieille chasse au trésor télévisuelle …

C’est là-même que Princesse accordera une interview exclusive à une chaîne de mass-media visant à expliquer aux citadins ébahis et pantois que, malgré la canicule et les attaques incessantes des méchants celsius, on peut toutefois survivre à l’aide d’une simple tente et d’un unique fil à linge ( canal 228 pour les clients d’Orange – téléchargement gratuit avec le mot de passe « Princesse » ) …

 

Un petit prospectus ramassé par hasard nous permettra de connaître le pittoresque village de pierre de Le Poët-Laval, terre d’élection des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem qui y édifièrent une Commanderie sur un tertre rocheux à la vue imprenable, à l’instar d’ailleurs de son donjon …

 

De restaurant en brasserie, de taverne en auberge, d’estaminet en bougnat, on parviendra finalement chez nos gentils hôtes dévoluards dont la masure altière dresse toujours ses murs vigoureux au pied des contreforts du col de Rabou, à l’endroit même où le pieux Joseph, selon une légende locale, et après une inlassable traque, y tua une Bête maléfique faite d’écailles monstrueuses, de poils abominables et de crocs épouvantables et sanguinolents, soulageant par cet héroïsme salvateur les habitants de la vallée qui y vivaient jusqu’alors dans l’effroi et la terreur …

 

Nous aurons même la chance d’inviter le fameux Joseph himself ( sans son escopette et ses balles d’argent ), son épouse et sa belle-mère qui nous feront ainsi l’honneur de s’asseoir avec nous autour d’une table de la station … A l’image de la Bête, la taille de la glace commandée y fera tant forte impression qu’elle ne sera d’ailleurs jamais achevée par sa commanditaire …

 

En la compagnie de l’inénarrable Mamie Cocotte et de sa farandole de plats divers et variés ( appelés localement « restes » ), nous nous égarerons le temps des mets dans la vallée du Champsaur, ayant appris avec stupéfaction que le château des Herbeys avait cessé toute activité gastronomique …

 

Et ce avant une dernière boucle naturelle et culturelle par Lus-la-Croix-Haute, sans même essayer de convaincre Princesse qu’il s’agissait là d’un pur hasard géographique si cet endroit se veut d’être également le théâtre des opérations de fouille acharnée d’un chouetteur tristement célèbre pour ses procès à répétition …

 

Et, à la fin, façon Uderzo et Goscinny, un petit banquet sous la forme d’un Chinois à volonté afin de se ravigoter et de recomplémenter ainsi les quelques kilocalories égarées lors de nos pérégrinations érémitiques…

A l’est du tonnerre de Crest ...
A l’est du tonnerre de Crest ...
A l’est du tonnerre de Crest ...
A l’est du tonnerre de Crest ...
A l’est du tonnerre de Crest ...
A l’est du tonnerre de Crest ...
A l’est du tonnerre de Crest ...
A l’est du tonnerre de Crest ...
A l’est du tonnerre de Crest ...
A l’est du tonnerre de Crest ...
A l’est du tonnerre de Crest ...
A l’est du tonnerre de Crest ...
A l’est du tonnerre de Crest ...
A l’est du tonnerre de Crest ...
A l’est du tonnerre de Crest ...
A l’est du tonnerre de Crest ...
A l’est du tonnerre de Crest ...
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