Le flamenco des ours – Chapitre ultime

27 Avril 2023 , Rédigé par Scribouillard Publié dans #Escalade

Un retour matutinal à s’exciser les paupières, une sinusite à s’auto-désencapsuler le 3ème œil et un accès toujours aussi abrupt que la crinière d’un stegosaurus scoliotique heureusement contrebalancés ce jour-là par la barbe encore plus martiale d’un Mikel encore plus gavé de kilojoules, de pâté basque et d’une ardeur à faire frémir tous les héros de chez Marvel et de l’Olympe réunis …

Une 1ère longueur toujours aussi pauvre en plaquettes mais riche en espace, une 2ème criblée de beauté et une 3ème agrémentée en son centre d’un maillon rapide, charmant et stimulant … Très probablement un point énergétique de non-retour comme on peut en observer parfois dans certaines séries intergalactiques ou autres romans d’anticipation ...

Enfin et cette fois au programme, la belle traversée en L4 puis L5 et L6, cette dernière s’offrant presque aussi facilement qu’une jambe de bois à la kermesse des ferrailleurs d’Argent-sur-Sauldre.

La sortie en 5+ ne doit pas nous plus nous ramollir les rares dégaines à y agripper car il demeure encore possible à cet endroit de s’en mettre une bien bonne avant d’atteindre les cannelures sommitales mais subsidiaires de cette voie magnifique conçue par Dame Nature en partenariat exclusif d’avec des équipeurs de génie.

D’ailleurs, tout y est parfaitement en place et il ne nous aura finalement fallu aucunement piocher dans le rayon quincaillerie des sieurs Bricoman et Leroy Merlin pour en venir à bout.

Épilogue classique avec une petite toilette gutturale et houblonnée dans un sympathique estaminet d’Etsaut où l’on parvient assez vite à convenir quand même qu’une descente est souvent plus aisée qu’une montée et qu’il y a souvent plus d’air entre deux points que dans deux bulles furent-elles issues d’un tonneau en vieux chêne d’une brûlerie de Province …