LA TERRE S'OUVRE ...
Comme dans l'acte V scène 6 de la pièce de théâtre « Dom Juan » de Molière, « le festin de pierre », avec pour protagonistes une statue, l'éternel séducteur ( qui finit par s'abîmer dans les entrailles de la terre d'où il sort ensuite de grands feux de l'endroit où il est tombé ) et nous, ma douce et moi-même dans les rôles principaux.
Diantre, fichtre, saperlipopette, sapristi, palsambleu, mais c'est là un succédané du visuel 520.
D'autant plus tentant encore que notre zone comportait un repère pérenne, la croix Dom Louis, du nom du père de Dom Juan …
Fissa, le vent du triomphe et l'appât de l'or nous transporteront aisément vers les forêts domaniales de Trois-Fontaines et de la Haie Renault dans la Marne. Futaies dont le sous-sol présente justement plusieurs cavités et quelques gouffres. Ça n'en finit plus de s'ouvrir tant et si bien que la chouette va finir par se dévoiler toute seule si l'on n'arrive pas à temps. On se devait donc de faire vite ...
Très vite d'ailleurs, notre exaltation et notre frénésie de victoire vont en prendre un vilain coup qui va en partie nous déstabiliser, à l'instar de notre premier repère matérialisé par une statue à la source dont l'assise et la pérennité laissaient quelque peu à désirer, le vrai miracle étant en définitive constitué par le fait que ce monument soit encore debout.
Mais, dans notre attirail « solutionnesque », il demeurait toujours cette fameuse croix « Dom Louis » sur laquelle nous avons donc focalisé les quelques espoirs encore indemnes de notre quête. La situation ( proximité d'un mur = construction humaine … encore un madit tueur ) et le délabrement avancé de cet édifice finiront par avoir raison de nos pulsions de creusement et la pelle restera cette fois-ci bien sagement au chaud dans son étui de dotation.
On s'accordera toutefois un dernier petit détour touristique par la belle abbaye cistercienne de Trois-Fontaines ( afin de remercier le dieu de la prospérité de nous avoir éviter de céder aux tentations de l'argent trop facile ) et par le casino de Luxeuil ( étymologie chouettesque avec lux pour lumière et la phonétique œil, allusion au visuel de l'énigme 530 ) afin, cette fois, de remercier le dieu de l'équité et du partage pour nous avoir octroyer un léger gain de 1200 francs aux bandits manchots auxquels on n'a pas oublié de violacer la pogne restante avant de s'en retourner sous d'autres cieux.