Par Saint-Mihiel, vive les parapluies ...
En effet, le temps ne nous aura encore pas épargnés et la conquête de ces sept Dames de calcaire fut épique. Malgré la bruine et le froid, nous sommes quand même courtoisement passés devant chacune pour les politesses d'usage car, à l'exception d'une, toutes portent un petit nom charmant en plus d'un calvaire pour la plus pimpante du groupe.
Ce beau belvédère nous permettra de scruter la zone, là-bas, plus loin, derrière les écharpes de brouillard qui lui confèrent ainsi une confidentialité seyant à merveille au lieu d'ensevelissement d'une contremarque ridée maintenant par plus de vingt années passées à converser avec les lombrics. Et accessoirement, de nous reposer un peu avant de reprendre l'azimut ultime ...
Juste avant de partir, nous détournerons nos regards vers les quelques plaquettes dessinant de jolies « voies blanches » sur ces rocs que feu Pierre ROUZO s'est employé à apprivoiser pour l'escalade moderne.
Puis, direction l'ouverture. Aisément localisable sur la carte fine dont la sécurité élémentaire nous empêche ici évidemment d'en divulguer les références … Mais le verdict du terrain se révélera implacable et fera le bonheur d'une pelle US sérigraphiée « tunnelrat » qui restera ainsi chaudement dans son écrin de tissu et de cuir.
Ayant de la sorte évité quelques courbatures de dos, nous n'empêcherons cependant pas celles d'estomac dans un petit restaurant de la contrée. Juste avant un repos salvateur dans une gare désaffectée de la région reconvertie pour l'occasion en un hôtel-restaurant confortable et spacieux.
Retour vers nos pénates prévu à 08 heures le lendemain. Direction SSE, distance 640 kilomètres. Objectif : évitez les obstacles savamment parsemés par les séides de chez Vinci ...