ALSACERIES et LORRAINERIES
Ancrage momentané à Sarrebourg, dans les serres de la ville de l’Aigle de Meaux, pour une bâtisse au charme désuet dégotée par Princesse et située habilement entre un restaurant libanais et un refuge-restaurant ( avec son boeuf Black Angus à tomber ), à proximité immédiate d’une église-clocher égrenant le temps avec son rassurant carillon tintant les heures et même, chose rare de nos jours, pieusement les demi-heures …
Quelques 15 années plus tard, retour sur Marmoutier, cette ville où jadis nous avions du fracturer la porte de notre hôtel ( aujourd’hui en cessation d’activité et à vendre ) afin de pouvoir s’y reposer et monter sur le toit de l’édifice pour le réglage de notre antenne – télévision, notre effraction salvatrice ayant été récompensée d’une chocolaterie locale par la patronne des lieux …
Marmoutier et son abbaye royale renommée, sa crypte, ses squelettes et ses sarcophages dignes d’un roman de Bram Stoker … Surprise du dimanche, c’est le Kebab local, l’unique établissement ouvert qui nous a permis d’étancher enfin notre soif …
Après avoir circonscrit et apaisé le feu de nos papilles gustatives, désorientation subséquente vers le champ du Feu, point culminant du Bas-Rhin, station de ski et haut lieu de l’astronomie alsacienne où, au sortir d’une superbe forêt, dans une lande d’altitude, un artiste y a établi une œuvre cosmographique surprenante et insolite composée de quelques cinq cents blocs de marbre et de trois mégalithes ferrugineux.
« trois mégalithes ferrugineux » … « trois » comme le nombre des «Sentinelles» dans la Chouette d’Or. Nous ne fûmes donc pas surpris d’y remarquer quelques creusements périphériques. Décidément, le Monde est quand même chouette …