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Espace de désinvolture où le rêve se doit de guider vos pas dans les sentes de la pensée vagabonde

Agapes, à Gault et Millau, à-côté ou ailleurs …

20 Juillet 2024 , Rédigé par Scribouillard Publié dans #Divertissement

Agapes, à Gault et Millau, à-côté ou ailleurs …

Une première exploration gastro-entérologique avec notre pétulante centenaire dans un restaurant d’une cité girondine où celle-ci a pu vérifier l’intégrité préservée de ses maxillaires lesquels ont obtenu exceptionnellement l’agrément « Monseigneur » d’habitude réservé à certaines pinces de qualité …

 

La Creuse ça creuse tant et si bien qu’au détour d’une patte d’oie, nous finirons par faire mijoter nos ganaches enfarinées sur la terrasse d’un bel établissement d’une ville plus réputée pour ses tisserands et ses lissiers que pour ses marmitons et ses maîtres-queux. Une bonne surprise comme souvent l’improvisation sait en réserver …

 

Halte reviviscente obligée dans un coin où aux temps jadis d’avec Princesse, sur notre « Tonnerre Mécanique », lequel aurait renversé un moaï si l’on en avait croisé ou fait frémir un escargot paraplégique si l’on en avait écrasé, tout n’était encore qu’eau vive et pure, herbes folles, bivouac sauvage, île paradisiaque et nature luxuriante … Aujourd’hui, un pont lacustre et d’autres aménagements industriels l’ont transformé en aire d’accueil afin de drainer la panurgie touristique vers des échoppes égayées par quelques œuvres issues d’un Land Art au goût douteux. A-propos de goût, on se consolera un peu plus loin dans une sympathique guinguette d’où nous repartirons satisfaits et repus non sans avoir écrasé le gazon de l’établissement sous l’oeil amusé de son tenancier …

 

En pays Arverne et à pas d’heure ( la faute au Tour de France cycliste ), nous découvrirons une petite maison jaune qui perpétue de nos jours ce qui existait auparavant dans ce que l’on pouvait nommer les «restos routiers» ou les «restos du ventre», paradis calorique où l’on avait tendance à privilégier plus l’estomac que le coeur … Ce qui fut le cas.

 

Destination « le bois d’Aurouze » alias le Paquebot, un immeuble d’une station des Hautes-Alpes dont l’envergure renverrait le Titanic sur un étal de l’enseigne JouéClub et dans lequel nous avions réservé une cabine afin d’y retrouver dans les parages de cette terre sacrée quelques amis dévoluards, entre autres Mamicocotte et le clan des Piboulassiens, et où, là-encore, le ventre y fut totemisé comme il se doit ...

Agapes, à Gault et Millau, à-côté ou ailleurs …
Agapes, à Gault et Millau, à-côté ou ailleurs …
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