La maquette de Saunière - Escalade - Trésor - Poésie - Chouette d'or - Jeu de sagacité - Cathare - Occitanie - Aventure - Randonnée - Mystère - Histoire - Cinéma

Intitulée « LE CALVAIRE ET LE SAINT-SÉPULCRE », cette représentation trapézoïdale et volumétrique d'un paysage rudimentaire est supposée avoir été commanditée vers la toute fin de sa vie par le sulfureux abbé Saunière, curé de la modeste et néanmoins célèbre paroisse de Rennes-le-Château.

Son décès entretemps survenu, à partir des tréfonds d'une sombre fonderie aixoise, ladite maquette aurait alors ressurgi récemment pour prendre son envol mystique sous un ciel ennuagé de vicissitudes et de conspirations, au mal gré de quelques duplications subreptices et de certains moulages clandestins que s'empresseront de s'accaparer, de corrompre, de dissimuler ou de revendiquer quelques personnages interlopes dont ne manque d'ailleurs pas la faune rennaine.

Sans aucun autre repère cardinal qu'une vague similitude d'avec la déclinaison magnétique de notre planète, cette ébauche laconique pourrait navrer son contemplateur tant par son dénuement topographique que par les aberrations qu'elle semble véhiculer : notamment, deux tombeaux, l'un dédié à Joseph d'Arimathie et l'autre au Christ …

Une hypothèse séduisante affirmerait même qu'elle constituerait la figuration inversée d'un secteur géographique de l'ancienne commune de Périllos, son code postal démonologique se surajoutant à cette ambiance gnostique d'après laquelle les anomalies topologiques ne seraient en définitive destinées qu'à désigner l'emplacement sacré du tombeau royal d'une illustre descendance. Hypogée agrémentée de textes ésotériques réservés aux initiés.

La cachette étant localisable par le truchement crucial du négatif d'une citerne caractéristique d'un rocher local ( le « Roudoune » ) ...

Cette théorie serait encore confortée par certains actes foliotés et confinés dans l'officine de feu le notaire « Courtade » ( 17ème siècle ), documents réputés « authentiques » et garantissant à cette parcelle sanctuarisée l'inviolabilité seyant à la glorieuse dépouille qu'elle y abrite afin que son repos ne s'y puisse pas d'être troublé, même pas d'ailleurs par le bruit du ramassage du bois ou de la pierre …

Outre sa fréquentation répétée par un certain abbé « Bigou de Reynes », ce site paraît entretenir quand même quelques liens étroits d'avec celui de Rennes-le-Château et de ses alentours, comme la présence d'un cromlech et l'existence d'un Agartha, d'une Terre Creuse dissimulant dans ses entrailles le secret bien gardé par une Eglise de l'Ombre d'un savoir réservé à une lignée d'éclairés.

En plus des tombes indiquées, les ruines de Périllos couronnent un sol marbré de cavités et d'excavations, comme la grotte de la Caune, celle disparue en des circonstances opaques de l'Oursu, la nécropole intemporelle du plateau de Salveterra, les sites miniers de la Mourtre et de Sainte-Cécile savamment effacés de la mémoire collective ou encore la légende du Babaos, le serpent ailé cannibale s'abreuvant entre deux festins dans des eaux souterraines si abondantes que ce village se pourrait d'être labellisé en tant que cité balnéaire ...

Il ne faudrait pas non plus négliger les événements singuliers ponctuant de ci de là une histoire toute aussi étrange que bizarroïde, souvent tue des médias de masse docilement prosternés devant la doctrine officielle, comme le crash aérien insolite du « Constellation » se pouvant de remémorer par certains aspects les conjectures ufologiques du Bugarach, un accident de spéléologie dans le trou confidentiel de Sainte-Barbe ou encore l'expérience « Chronodrome », projet original invitant à notre rencontre d'éventuelles entités supralunaires …

Un joli paysage à parcourir qui pourrait changer un peu son visiteur des pistes enneigées de Courchevel ou des plages bondées de la Méditerranée …